Depuis plusieurs semaines, un nouveau variant du SARS-CoV-2, nommé NB.1.8.1, a été signalé dans plusieurs pays d’Asie, dont la Chine. Il a désormais été détecté en France, selon le Centre national de référence des virus respiratoires. Bien que le nombre de cas reste faible, les autorités sanitaires surveillent de près son évolution. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une note de suivi, signalant sa progression dans plusieurs régions du globe, ce qui renforce l’attention portée à ce variant.
Sommaire:
- Trois régions françaises concernées par les premiers cas
- Propagation mondiale et vigilance accrue de l’OMS
- Vaccins toujours efficaces selon les premières données
Trois régions françaises concernées par les premiers cas
Quatre cas de NB.1.8.1 ont été confirmés en France, à Lyon, Toulouse et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Selon Martine Valette, responsable du CNR à Lyon, la circulation reste très limitée. Elle souligne qu’aucun signe de vague épidémique n’est actuellement observé. Le variant n’est pas inscrit sur la liste des variants préoccupants de Santé publique France, ce qui confirme son statut encore marginal dans l’Hexagone. Les autorités appellent à ne pas dramatiser la situation, tout en maintenant une veille épidémiologique constante.
Propagation mondiale et vigilance accrue de l’OMS
L’OMS observe une progression de la prévalence de NB.1.8.1 dans plusieurs régions, notamment en Asie, dans les Amériques et en Europe. Dans la région du Pacifique occidental, elle est passée de 8,9 % à 11,7 %, dans les Amériques de 1,6 % à 4,9 % et en Europe de 1 % à 6 %. Cette augmentation est accompagnée d’une croissance des hospitalisations dans certaines zones. Le variant se distingue par des mutations qui, selon l’OMS, pourraient augmenter sa transmissibilité et réduire l’efficacité de certaines classes d’anticorps. Néanmoins, aucun élément ne permet d’affirmer qu’il entraîne une forme plus grave de la maladie.
Vaccins toujours efficaces selon les premières données
Le risque supplémentaire pour la santé publique est jugé faible par l’OMS. Les vaccins actuellement autorisés devraient rester efficaces contre NB.1.8.1. Cependant, les experts restent prudents. Martine Valette précise qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur la résistance du variant aux vaccins. Le suivi des données cliniques se poursuit au niveau mondial.
Pour l’instant, la situation en France ne justifie aucune alerte particulière. Mais l’évolution du sous-variant NB.1.8.1 reste sous observation, en raison de sa présence croissante dans certaines zones d’Asie et d’Amérique. Les autorités françaises, tout comme l’OMS, misent sur une surveillance renforcée, sans créer d’inquiétude prématurée.
Source: 20Minutes